Jacqueline Fleury-Marié naît le 12/12/1923 à Wiesbaden, Allemagne (DE)
Entrée en résistance :
- rejoint le réseau Défense de la France en 1940 — elle transporte et distribue le journal clandestin du mouvement
- rejoint le réseau Mithridate, — elle cherche des locaux pour envoyer des messages radio et participe à la reproduction de documents
Arrestation : Arrestation pour faits de résistance le 27/07/1944 - par la Gestapo
Déportation de répression en 1944 :
- au camp de Ravensbrück (arrivée par le convoi convoi des 57000) à partir du 27/07/1944 jusqu'au 29/04/1945 - elle s'échappe en compagnie d'autres déportées, aidées par de prisonniers de guerre français
Interventions
2025
- Contexte : interview de Jacqueline Fleury-Marié
- Source : NATALIA BOGDANOVSKA
- Date d'ajout à la base : 10/05/2025
Compléments biographiques
Elle rencontre Geneviève De Gaulle et Germaine Tillion à Ravensbrück, qui l’aident à tenir.
Envoyée dans un kommando proche de Buchenwald, elle refuse d’y travailler. Elle est transférée dans un second kommando avant d’être envoyée dans un troisième, dans une baraque réservée aux « fortes têtes ». Elle est lancée avec d’autres femmes déportée dans une marche de la mort vers la Tchécoslovaquie le 13 avril 1945 et parvient à s’échapper 15 jours plus tard.
Choquée par l’incrédulité des gens qu’elle rencontre à son retour lorsqu’elle leur fait part de son vécu, elle intègre l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance. Elle participe à la création du Concours national de la résistance et de la déportation, qui est proposé dans les établissements scolaires.
Elle est faite commandeur de la Légion d’Honneur en 1997. C’est son ancienne compagne de déportation, Geneviève De Gaulle-Anthonioz, qui la lui remet. Depuis 2021, une école élémentaire publique porte son nom à Versailles.
Sources et compléments d'informations
- Informations données par le témoin - Wikipedia.org - dernière consultation le 10/05/2025