Une pie sur le barbelé d'un camp de concentration nazi, témoin des horreurs et des luttes.

Agniel, Michèle

Michèle Agniel naît le 11/06/1926 à Paris, Paris, France (FR)

Arrestation : Arrestation pour faits de résistance le 28/04/1944 à Saint-Mandé, Val-de-Marne - par la Gestapo

Détention avant déportation :

  • à la prison de Fresnes
  • la Kommandantur à Nogent-sur-Marne à partir du 28/04/1944 jusqu'au 15/08/1944

Déportation de répression en 1944 :

  • au camp de Ravensbrück (arrivée par le convoi 57000) à partir du 15/08/1944 avec affectation au kommando de Stalag IV-D (Torgau) avec affectation au kommando de Stalag I-A (Königsberg-sur-Oder) jusqu'au 05/02/1945 - elle et sa mère se cachent dans une ancienne infirmerie à la fermeture du camp en février. Elles sont libérées par l'armée rouge.

Interventions

2015

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2023

  • Contexte : interview pour l'Association de Défense des Valeurs de la Résistance
  • Source : ADVR
  • Date d'ajout à la base : 01/06/2025
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Compléments biographiques

Née Michèle Moët. Fille d’un ancien combattant de la Première Guerre Mondiale d’origine néerlandaise.

Au lycée à Paris, en 1940, elle recouvre les croix gammées par des croix lorraines avec le V de la victoire. En novembre, elle commence à recopier et diffuser des tracts envoyés par un ancien professeur d’anglais.

Toute sa famille participe à la résistance. Ses parents cachent un prisonnier français évadé. Ses parents font partie du réseau Bourgogne, puis Evasion. Michèle les aide. La famille cache des pilotes américains et anglais et leur procure des faux papiers au nom de défunts récemment décédés grâce à la position de son père, qui travaille à la mairie. Cela permet notamment aux clandestins de pouvoir bénéficier de cartes d’alimentation. A 17 ans, Michèle accompagne un membre du réseau en Bretagne et devient convoyeuse pour des aviateurs américains et anglais, les véhiculant de la province jusqu’à Paris. Elle les emmène faire des photos pour des faux papiers et les fait passer pour des sourds-muets qu’elle emmène dans un centre spécialisé.

La famille est arrêtée sur dénonciation et arrêtée, à l’exception de son plus jeune frère, puis déportée. Son père meurt à Buchenwald.

Choquée par la montée du négationnisme, elle commence à témoigner dans les années 80 et intervient dans les établissements scolaires. Elle est l’une des rares à témoigner sur le camp Stalag I-A de Königsberg, où il y eut très peu de survivants.

Elle devient institutrice après la guerre et épouse Claude Agniel en 1947.

Elle a été faite Officier de la Légion d’Honneur et a également reçu la Médaille de la Résistance, la Croix de Guerre 1939-1945 et la Croix du Combattant Volontaire.

Sources et compléments d'informations

Agniel, Michèle
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